Le moment tant attendu est arrivé ! La Coupe du monde de rugby 2019 démarre ce vendredi et se clôturera le samedi 2 novembre. Le Japon, pays hôte, ouvre les hostilités avec un premier match face à la Russie. Le XV de France entrera en lice samedi et affrontera l’Argentine.
Les 4 poules de la Coupe du monde 2019
POULE A | POULE B | POULE C | POULE D |
Irlande | Nouvelle-Zélande | Angleterre | Australie |
Ecosse | Afrique du Sud | FRANCE | Pays de Galles |
Japon | Italie | Argentine | Géorgie |
Russie | Namibie | Etats-Unis | Fidji |
Samoa | Canada | Tonga | Uruguay |
Une première pour l’Asie
Depuis sa création en 1987, jamais la Coupe du monde de rugby ne s’était jouée sur le continent asiatique. C’est donc une première pour le Japon, meilleure équipe d’Asie au classement World Rugby avec une dixième place. La compétition a déjà eu lieu quatre fois en Europe (en 1991, 1999, 2007 et 2015), trois fois en Océanie (en 1987, 2003 et 2011) et une fois en Afrique (en 1995).
Les favoris pour le titres
Triple championne du monde et double tenante du titre, la Nouvelle-Zélande fait une nouvelle fois partie des favoris pour le titre suprême. Même s’ils sont apparus inquiétants lors du dernier Rugby championship, avec une troisième place et une large défaite 47-26 face à l’Australie, les All Blacks ont remis les choses dans l’ordre lors de la revanche contre les Wallabies en s’imposant 36-0. Ils ont même terminé leur préparation à la Coupe du monde en trombe en étrillant les Tonga 92-7 début septembre.
L’Afrique du Sud, quatrième nation mondiale, fait également partis des prétendants au titre. Déjà sacrés à deux reprise en 1995 et 2007, les Springboks sont en pleine bourre à l’aube de la Coupe du monde au Japon. Les sud-africains ont en effet remporté le Rugby championship cet été en dominant largement l’Australie et l’Argentine (35-17, 46-13) et en faisant match nul en Nouvelle-Zélande (16-16). Leur force physique, ajoutée aux qualités techniques et de vitesse de certaines individualités (Mapimpi, Kolbe) en font un sérieux prétendant à la victoire finale.
Déjà vainqueur de la Coupe du monde en 2003, l’Angleterre fait partie des cadors de cette édition 2019. La déclaration du sélectionneur anglais Eddie Jones en juillet dernier disant que le but de l’Angleterre était “de gagner la Coupe du monde” n’est pas une surprise. Après une année noire en 2018, les anglais ont redressé la barre avec une seconde place dans le Tournoi des Six Nations et deux derniers Tests matchs pleins lors desquels ils ont pulvérisé l’Irlande 57-15 fin août et l’Italie 37-0 il y a moins de quinze jours.
Vainqueur du dernier Tournoi des Six Nations avec un grand chelem à la clé, le Pays de Galles a également une étiquette de favoris. Emmenés par leur capitaine incontournable Alun Wyn Jones, les gallois espèrent mieux que leur place de ¼ de finaliste de l’édition 2015. Ils devront cependant composer sans leur talentueux ouvreur Gareth Anscombe ni l’expérimenté troisième ligne Toby Faletau. Mais la force du XV du Poireau réside dans la solidité et la cohésion de son groupe. Sa culture de la gagne bâtie sur le collectif peut sans aucun doute les emmener jusqu’au titre.
Les outsiders
L’Australie, l’Irlande et la France font figure d’outsiders. Double championne du Monde, l’Australie affiche des résultats en dents de scie depuis plusieurs années mais il faut toujours compter sur les Wallabies en Coupe du monde, eux qui sont vice-champions du monde en titre. L’Irlande est moins reluisante cette saison avec deux revers lors des VI Nations et une lourde défaite face à l’Angleterre en préparation. Mais le XV du trèfle s’est tout de même emparé de la première place du classement mondial grâce à ses victoires lors de ses trois autres matchs de préparation, alors méfiance… Quant à la France, elle aura fort à faire dans une poule compliquée, mais les Bleus ont les armes pour se qualifier en quarts de finale. Même si le XV de France n’a jamais été Champion du monde, il a atteint la finale à trois reprises, alors pourquoi pas cette année ? Quoi qu’il en soit, la compétition sera bénéfique pour le groupe en vue de la Coupe du monde à domicile en 2023.
ALLEZ LES BLEUS !